Les ravages du vaccin anti-polio en Inde - 16/03/2014
Victoire sur cette maladie infectieuse ou tromperie ?
Article du magazine Nexus : (N°91 - Mars - avril 2014)
On ne dit plus polio, mais paralysie flasque aiguë. L'Inde est débarrassée de la polio ! C'est officiellement ce que déclarent les autorités indiennes, venant couronner d'un apparent succès l'initiative d'éradication de la poliomyélite entreprise en 1988 pour un montant de plus de 2,5 milliards de dollars. Maladie infectieuse infantile
s'attaquant au système nerveux central, la poliomyélite est transmise par l'absorption d'eau contaminée par des matières fécales. Elle prolifère particulièrement dans les pays dépourvus de système d'assainissement des eaux usées.
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Dans la grande majorité des cas (90 à 95 %), cette maladie est inapparente chez les sujets infectés. Si les cas restants produisent généralement des symptômes non spécifiques et bénins (de type pharyngite, syndrome grippal et vomissements), près de 1 % se traduit par une paralysie flasque aiguë (PFA). Touchant le plus souvent les membres inférieurs,
la polio paralytique peut aussi toucher les voies respiratoires et entraîner la mort.
Pour la troisième année consécutive, l'Inde revendique le score très enviable de « zéro cas de poliomyélite sauvage », lui permettant de prétendre au titre de « pays ayant éradiqué la polio ». Derrière ce succès qualifié de « monumental et historique » par la représentante de l'Organisation mondiale de la santé en Inde, Nata Menabde, se cache une
tout autre réalité épidémiologique.
En 2011, les docteurs Neetu Vashisht et Jacob Puliyel ont recensé près de 47500 cas de paralysie flasque, exclus de la comptabilisation de la polio, car ne correspondant pas à la souche dite sauvage de l'entérovirus. Ces médecins ont fait remarquer que le nombre de ces cas augmentait en proportion des doses de vaccin antipolio reçues, à l'instar
des districts de l'Uttar Pradesh et du Bihar, qui, malgré des campagnes de vaccination mensuelles, connaissent une incidence de PFA «non poliomyélitique» 25 à 35 fois supérieure aux normes internationales.
Et pour cause. Contenant des souches virales atténuées mais vivantes, le vaccin anti-polio administré par voie orale aux enfants de ces régions contribue à propager le virus au sein des populations. Les enfants vaccinés deviennent les transmetteurs par voie intestinale du virus, rappelle le docteur Yves Couzigou dans "Phobie des microbes et
manie vaccinale". En se recombinant avec d'autres entérovirus, les souches en circulation -même non paralytiques- peuvent redevenir virulentes, comme le suggère l'explosion de cas de PFA «non poliomyélitiques» dans ces deux régions du nord de l'Inde.
Lauréate de l'OMS ou pas, l'Inde, c'est sûr, n'en a pas terminé avec la polio !
Mon avis : (C.M.)
Qui crie victoire ? Une partie de la classe politique associée aux industries pharmaceutiques, qui au passage s'enrichissent, ou les enfants souffrant des conséquences de ce vaccin ? Même si cela semble compliqué en Inde pour diverses raisons, investir dans un système d'assainissement performant des eaux usées plutôt que dans des vaccins serait
certainement plus profitable aux populations. Le plus dommageable sont toutes ces campagnes de manipulations permanentes dont souffre ce monde par une partie des médias, des politiques et diverses industries qui maintiennent les peuples dans l'ignorance. Mais après tout, même si cela pourrait paraître un peu sévère, n'est-ce pas le peuple qui vote, aveuglé par des promesses qui ne viennent jamais, qui achète des produits dénaturés et toxiques qui font la richesse de la grande distribution, etc. Il serait temps
que l'humanité sorte de sa torpeur, non pas par la violence, mais par son choix éclairé et pacifique de retirer tout pouvoir à ceux qui l'exploite.
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